L'hygiène féminine dans l'Antiquité tardive : quand le christianisme s'invite aux thermes

Une conférence par Amélie BELLELI, docteure en Histoire ancienne, archéologue et chercheuse associée au CRIHAM - UR 15507

Durant l’Antiquité Tardive, l’avènement du christianisme modifie la pratique balnéaire. Si les anciens thermes romains continuent d’être occupés, la culture du bain évolue. Le monde romain considère que le corps, né imparfait, doit s’éloigner de l’animalité par l’éducation, l’effort et l’hygiène. Toutefois, le christianisme antique fait de la pudeur un signe de richesse morale suprême. Ainsi, la question de l’hygiène et du corps féminin mérite d’être étudiée.

Docteure en histoire ancienne de l’Université de Limoges, Amélie Belleli est une spécialiste de l’Antiquité tardive et des figures féminines de pouvoir. Ancienne boursière de l’Ecole Française de Rome (2017 et 2018), elle est l’autrice d’une thèse s’intitulant : « Les figures féminines du pouvoir dans l’Antiquité tardive : impératrice, aristocrates, saintes et « mère de Dieu » dans les textes et l’iconographie de l’Empire romain de la fin du IVe au milieu du VIe siècle » sous la direction de Bertrand Lançon (CRIHAM, Limoges) et Cécile Voyer (CESCM, Poitiers). En tant que chercheuse associée au CRIHAM, elle travaille à la publication d’un ouvrage portant sur les figures féminines de pouvoir. En tant qu’archéologue, elle prend régulièrement part à des chantiers de fouille en Nouvelle-Aquitaine.

Accès sur réservation (dans la limite de 70 personnes) - 05.45.89.32.21 ou contact@cassinomagus.fr